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En  ce qui concerne IBM Z, je n’ai peut-être pas tout vu, mais j'en ai vu plus que la plupart des gens. Après 29 ans chez IBM et plus d'une décennie passée à travailler avec des clients mainframe de LRS, mon expérience m’a permis de comprendre l’évolution de cette plateforme légendaire, sa situation actuelle et son avenir prometteur.

Recrutement des meilleurs talents

La plupart des plus grands fabricants, banques, transporteurs, compagnies d'assurance et autres organisations mondiales s'appuient sur notre solution phare VTAM Printer Support (VPS) et ses extensions pour une distribution sécurisée et fiable de leurs documents critiques. Afin de garantir le support et l'amélioration de nos solutions basées sur IBM Z à long terme, LRS forme une nouvelle génération de spécialistes mainframe qui prendront la relève de ceux qui s’apprêtent à prendre leur retraite.

Nichol Friedman et Tyler Stenberg, respectivement ancien et actuel participant au programme de stage d'été de LRS, en sont deux excellents exemples. Tous deux sont issus du prestigieux programme informatique de Northern Illinois University. Lorsqu’on leur a demandé ce qui avait suscité leur intérêt pour les ordinateurs mainframes, ils ont évoqué leur professeur, Geoffrey Decker.

Tyler Stenberg (à gauche) et Nichol Friedman, les nouveaux programmeurs mainframe de LRS.


Tyler, actuellement stagiaire d'été chez LRS, explique : « La programmation en langage assembleur fait partie du cursus obligatoire à la NIU, et notre professeur, M. Decker, est un ambassadeur IBM Z. Après avoir suivi ce cours, je suis devenu assistant d'enseignement pour ce même cours, ce qui m'a probablement aidé à obtenir le stage chez LRS. Le semestre prochain, je me suis inscrit à un cours COBOL, également dispensé par le Professeur Decker. Il est très enthousiaste à propos de cette plateforme. »

Nichol Friedman, diplômé NIU, stagiaire d'été 2024 chez LRS et aujourd’hui employé chez LRS, ajoute : « Tandis que tous les autres professeurs de programmation se contentaient d'enseigner en nous répétant : « Vous pourriez utiliser cela un jour dans la vie réelle », le professeur Decker nous disait : « C'est le code sur lequel comptent toutes les banques et toutes les compagnies d'assurance. Apprenez-le : il n'est pas près de disparaître, et les personnes qui l'ont écrit prennent leur retraite, ce sera donc un atout pour votre carrière. »

Outre la perspective d'un emploi stable, un autre aspect de la programmation mainframe qui intéresse Nichol est le contrôle direct qu'implique la programmation en langage assembleur. « C'est un niveau de travail beaucoup plus basique sur ordinateur, ce qui me passionne. Je trouve également cela plus facile que d’écrire du code dans un langage de haut niveau, car je n’ai pas à me demander ce que produira telle ou telle ligne de code lorsque je ne peux pas voir ce qui se passe sous le capot. Avec l’assembleur, si je dis de charger cette valeur depuis un emplacement et de la placer à un certain endroit de la  mémoire et que mon code fonctionne mal, alors je sais quel est le problème. J’ai écrit un code erroné. Je n’ai pas à me demander s’il se charge dans un format différent ou si j’utilise la mauvaise bibliothèque en C. Cela me permet localiser facilement l’origine du problème. »

Apprendre, enseigner, faire.

L’apprentissage de la programmation en assembleur à l’université est une chose ; comprendre comment appliquer ses connaissances dans un environnement réel de développement logiciel en est une autre. Chez LRS, les stages de développeur sont axés sur des projets et reposent largement sur l’apprentissage par la pratique. « On ne suit pas un tutoriel à la lettre. Au contraire, on nous demande : « Voici un projet, comment faire pour le réaliser ? », explique Nichol.

Tyler ajoute : « On peut toujours demander de l'aide, mais le meilleur moyen d'apprendre, c'est de se débrouiller seul pendant un certain temps et de trouver sa propre méthode. » Par exemple, son projet actuel consiste à relier du code Python à du code assembleur et à écrire les résultats des recherches de correction d'erreurs dans des fichiers JSON individuels, dans un format demandé par un client spécifique du logiciel LRS. « Je n'avais jamais utilisé ces technologies ensemble, il m'a donc fallu un certain temps pour m'y habituer. »

Mais tout n'est pas qu'une question de réussite ou d'échec. Tyler et Nichol utilisent tous deux la plateforme d'apprentissage IBM Z Explore pour développer leurs connaissances et leurs compétences en matière de mainframe. Les jeunes professionnels aident également leurs collègues plus expérimentés à se familiariser avec les nouvelles ressources disponibles auprès de la communauté IBM Z. « Par exemple, la plupart des programmeurs de notre service n'avaient jamais entendu parler du Framework Zowe jusqu'à ce qu'un de nos stagiaires nous montre tout ce qu'il pouvait faire », explique Rebecca O'Connell, qui dirige le groupe de développement de logiciels mainframe chez LRS.

IBM Z : Intemporel, Rigoureux, Enrichissant

Pour les utilisateurs de mainframe de longue date (comme moi), la fiabilité à toute épreuve de l’environnement IBM Z va de soi. Mais pour les jeunes professionnels, c’est le caractère intemporel des systèmes mainframe qui distingue cette plateforme. « « Chaque fois qu'une nouvelle version de Windows ou de Mac OS sort, il semble qu'un programme de mon PC ne soit plus pris en charge », explique Nichol. « Mais sur le mainframe, certaines applications écrites dans les années 1980 fonctionnent toujours. Le code assembleur que j’écris aujourd’hui pourrait encore être fonctionné lorsque je prendrai ma retraite. »

Lorsqu’on lui a demandé de décrire la plateforme IBM Z en un mot, Tyler a immédiatement répondu : « Rigoureuse » Comme mentionné précédemment, la programmation en assembleur offre un contrôle direct très poussé des processus informatiques à un niveau très bas, ce qui contraste avec la flexibilité et la tolérance offertes par les langages de haut niveau. « Quand on écrit en assembleur, il n’y a pratiquement qu'une seule couche et ce que la machine fera lorsque vous exécuterez votre code. C’est passionnant. »

Quel mot vient à l'esprit pour Nichol ? Enrichissant. « Lorsqu’on programme en assembleur, tout est fondamental. En langage Python et autres langages, on peut combiner divers morceaux de code existant et se dire au final : « Je ne sais pas pourquoi ça marche, mais ça marche. » En assembleur, on sait toujours pourquoi ça marche… rien n'est dû au hasard. Tout est intentionnel, fondamental et direct, et c'est ce que j'apprécie. »

L'avenir est si prometteur…

Tout comme les cartes perforées et les pochoirs en plastique pour organigrammes ont désormais disparus, de nombreux professionnels chevronnés du mainframe feront un jour partie de la prestigieuse histoire de la plateforme informatique qui a tout déclenché. Cependant, le matériel, les logiciels et la culture légendaires qui englobent les deux perdureront. La bonne nouvelle, c'est que l'avenir de la plateforme IBM Z est entre de bonnes mains.

Grâce à des développeurs talentueux comme Tyler et Nichol, à des défenseurs d'IBM au franc-parler comme le professeur Decker et à d'excellentes ressources comme IBM Z Explore et Zowe, l'avenir du mainframe est assurément entre de bonnes mains. Tant que les entreprises continueront de s'appuyer sur IBM Z pour leurs systèmes informatiques critiques, LRS sera également là pour fournir des solutions d’output management sécurisées, garantissant ainsi une distribution fiable et rentable des documents essentiels qui régissent les processus métiers clés.

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